Création juillet 2014
Eric Vandenberghe est un de ces personnages qui ne laisse pas indifférent. Que l’on soit d’accord ou non avec ce qu’il raconte, une chose est sûre : il nous attire comme un aimant et nous incite à tendre l’oreille. Non pas par nécessité ni voyeurisme, ni parce qu’il croit tout savoir sur tout ou qu’il manipule, mais bien parce qu’il vit ce qu’il décrit, parce qu’il est ce qu’il dépeint. Ce qui fait de lui un fabuleux raconteur à qui l’on prête facilement attention.
On pourrait le qualifier d’anti-héros, drôle, ringard et attachant. Plutôt accommodant mais également maniaque et rigoureux. Il lui arrive d’ailleurs souvent de s’emporter, déraper, d’être dépassé… C’est plus fort que lui lorsque tout ne se passe pas comme prévu.
Il aime les beaux mots et les belles tournures de phrases. Il y a de la conviction, de la véracité et même de la tendresse dans ses propos. Il va toujours jusqu’au bout de ses idées : c’est pour lui la seule manière de se sentir vivre. On pourrait dire que c’est un philosophe mais à qui, à un moment donné, la réflexion ne suffit plus. Il passe alors à l’action. Il image ses discours, réalise des défis improbables, surprenants qui corroborent ses dires et devient excentrique, convainquant. Une folie qui percute, qui fait du bien. Une folie nécessaire pour vivre et répondre à ses questions existentielles.
Le spectacle évoque la vie d’Eric Vandenberghe, qui pourrait être celle de n’importe qui. Il partage avec le public ce qu’il a trouvé pour se sentir exister : s’interroger puis se défier pour se convaincre ! Il fait allusion à la famille : ses grands-pères, sa mère, sa fratrie. Une famille comme les autres dont il ne peut s’empêcher de parler. Une famille omniprésente. Il évoque également les rencontres qui jalonnent son enfance, celles qui laissent un souvenir impérissable et qui nous font devenir ce que nous sommes aujourd’hui. Il a ce besoin de citer le passé pour mieux vivre le présent. Le spectateur peut alors s’interroger sur la nécessité qu’à Eric Vandenberghe de se questionner sans arrêt. Mais l’état d’euphorie, d’émotion, de satisfaction du personnage et ses interactions avec le public sont l’occasion de vivre une réelle complicité avec ce personnage haut en couleur. La force du spectacle réside précisément en cela, faire oublier que l’on traite ici d’un sujet fondamental : le fait d’aimer ou non sa propre vie.
C’est grâce à un subtil mélange d’exploits et de verve qu’Eric Vandenberghe réussit sa double mission : divertir et questionner son auditoire. Adultes et enfants en ressortent avec le sourire.
Distribution:
Écriture et interprétation: Jean-Baptiste Giezek
Regard extérieur/mise en scène: Jean-Christophe Viseux
Regard chorégraphique: Émilie Boidin
Sonorisation: Charlie Giezek
Avec le soutien: l’Ecole Buissonnière de Montigny-en-Gohelle, La Compagnie Franche Connexion, Le Majestic de Carvin, Le Centre Culturel d’Isbergues, le CCA de La Madeleine
– Espace au sol de 6m x 6m minimum
– Sol dur plat et lisse
– Prise de courant 220 volts/16 A
– Système de son D&B T10 ou M4 avec sub B4 (ou équivalent)
– 1 table de mixage de mixage type O1V96 ou une table analogique avec minimum 6 entrées et 2 auxiliaires
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